Surmoi, moi, ça, ego
« On pourrait sous-titrer : Du rififi dans la topique ! Supposons un peuple qui ne verrait le monde que perché sur les épaules de ses voisins. Est-ce une allégorie du surmoi ? Pourquoi pas, si on tient que le surmoi est un surplomb capable de donner du sens à tout et de créer pour chaque événement sa faute causale. En conséquence, il est l’ennemi mortel de la division du sujet entre savoir et vérité. Quant au moi, tricoté, détricoté, re-tricoté inlassablement par Freud, il oscille, chez les héritiers, entre une instance d’arbitrage et, à l’opposé, le lieu d’une refente.
Tout ça pour ça, pourrait-on dire alors, pour évoquer cette instance, implacable de naître pas-je, qu’elle congédie ironiquement la subjectivation? Reste l’ego, celui qui rectifie sans se décourager les nœuds ratés, telle une couturière cousant un habit de lumière, au risque d’enflammer l’arène. »
Pierre Bruno
Surmoi, moi, ça, ego
surmoi, moi, ça, ego
Pierre Bruno, Pas-jeu
Emmanuel Lehoux, Le ça de Groddeck
Sidi Askofaré, Retour sur le surmoi
Maria Triantafyllidou, De la topique à la topologie : le rififi opéré par l’interprétation analytique
Jérémie Salvadero, Si le symptôme sait, l’ego fait ?
… et la philosophie
Élisabeth Rigal (philosophe), L’archi-politique de Gérard Granel
la structure
Symptôme et sinthome, 11e partie. Lacan, 1974-1979
la passe
Béatrice Bioret, L’interprétation de l’analyste dans la cure – vers le passage à l’analyste. Traversée d’une interprétation
rebond
Guy Lérès, Des profils
la liseuse
Frédérique de Oña, Édouard Levé, le double et la mort
tressage
François Rouan, Du traitement délicat de la sensation
exterieurs
Un entretien avec Pierre Bergounioux
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